Unité 1 - Chez Monteverdi
SourcesMonteverdi - Sestina, Partie 3, Madrigaux Livre 6, SV 107-116- source audio : https://www.youtube.com/watch?v=p4hFT8bkG0E#t=275- interprète : Concerto Italiano - Rinaldo Alessandrini- source partition : http://petrucci.mus.auth.gr/imglnks/usimg/d/d1/IMSLP249377-PMLP82377-Madrigali_Libro_6_1614.pdf#page=57
4 commentaire(s)
Par apprenti sorcier, écrit le 10/12/2016 à 12h23à propos des sixtes il ne me paraît pas inutile de remarquer que lorsqu'on passe d'un accord de quinte à un accord de sixte avec la même basse(premier renversement) le degré est abaissé de 2 unités.Cela peut paraître évident puisqu'on a déplacé une tierce, en tout cas pour moi c'est bien pratique. Et bon courage pour votre livre n°2
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Par apprenti sorcier, écrit le 01/12/2016 à 00h34dans le premier exemple on a quatre accords de quinte, tonique, sous tonique, degré VI et dominante, les trois derniers accords peuvent être précédés chacun de leur dominante sous forme de sixte, soit respectivement si ré sol puis la do fa ou la fa la, et enfin sol(#) si mi , pourquoi pas? merci pour tout
Par Paul, écrit le 29/03/2015 à 16h16Merci pour cette présentation très riche au début du chapitre 4.
Dans son ouvrage consacré à JS Bach ("Musique au Château du ciel" chez Flammarion), à la page 157, il est intéressant de voir que John Eliot Gardiner souligne lui aussi combien le traitement par Monteverdi du tétracorde descendant a eu une influence énorme. Il l'évoque cependant à propos de l'opéra et du souci qu'avait Monteverdi de représenter les passions, les désirs et les peines dans sa musique, et considère que ce tétracorde descendant est devenu un symbole musical général pour exprimer la douleur, la pitié et le regret. Il cite à l'appui de sa thèse quelques œuvres que vous citez aussi: Cavalli, Purcell, Bach dans Weinen, Klagen,Sorgen,Zagen ou le Crucifixus...
Dans son ouvrage consacré à JS Bach ("Musique au Château du ciel" chez Flammarion), à la page 157, il est intéressant de voir que John Eliot Gardiner souligne lui aussi combien le traitement par Monteverdi du tétracorde descendant a eu une influence énorme. Il l'évoque cependant à propos de l'opéra et du souci qu'avait Monteverdi de représenter les passions, les désirs et les peines dans sa musique, et considère que ce tétracorde descendant est devenu un symbole musical général pour exprimer la douleur, la pitié et le regret. Il cite à l'appui de sa thèse quelques œuvres que vous citez aussi: Cavalli, Purcell, Bach dans Weinen, Klagen,Sorgen,Zagen ou le Crucifixus...
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 10/04/2015 à 15h43Bonjour,
merci infiniment pour votre intéressante remarque. J'ignorais pour ma part l'existence de cette analyse et ne manquerai pas de la consulter. Ce tétracorde descendant a retenu mon attention depuis de longues années et j'ai voulu profiter de ce site pour exposer des notes prises depuis longtemps. Ce tétracorde descendant me semble insuffisamment observé, et j'y vois un prolongement chez Schubert et Wagner.
Merci de votre attention soutenue et éclairée.
Jean-Louis Fabre
merci infiniment pour votre intéressante remarque. J'ignorais pour ma part l'existence de cette analyse et ne manquerai pas de la consulter. Ce tétracorde descendant a retenu mon attention depuis de longues années et j'ai voulu profiter de ce site pour exposer des notes prises depuis longtemps. Ce tétracorde descendant me semble insuffisamment observé, et j'y vois un prolongement chez Schubert et Wagner.
Merci de votre attention soutenue et éclairée.
Jean-Louis Fabre
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