Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Unité 5 - Quartes, quintes, récapitulatif

Cette unité 5 présente les deux intervalles voisins que sont la quarte et la quinte. Ces deux intervalles reçoivent en effet la même qualification : celle d'intervalle juste. La vidéo est constituée de trois parties. La première s'intéresse aux quartes (dans leur variété, quarte juste et triton notamment) ; la deuxième aux quintes (présentation des douze quintes justes, intervalles essentiels de l'accord parfait ainsi que des quintes augmentées et diminuées). Enfin, nous faisons un récapitulatif de l'ensemble des intervalles.

18 commentaire(s)

Par Yann Fonteneau, écrit le 06/02/2018 à 20h54
Bonjour M Fabre.

Merci vraiment du coeur pour offrir au néophyte de la "théorie, écriture, conception ???" musicale (quand je vous dis que je suis néophyte :) ) comme moi, votre temps et votre savoir.

Cela fait 2 mois que j'ai commencé votre série de cours. Vos explications clairs et votre patience me permette de vraiment prendre le temps de bien comprendre tout l'ensemble.

Je suis guitariste amateur et ai toujours bosser avec des partitions de guitare, descendre et montée ma gamme pentatotnique, blue note sans jamais savoir quelles "tensions" existaient derrière, l'importance des intervalles, les relations mélodie / harmonie, .... .

J'aime la musique, J'adore la musique et je me faisais déjà vraiment plaisir mais de commencer à comprendre l'essence même de ce qui fait que tel note (ou degré devrais-je dire) donne cette couleur dans telle gamme, de voir les schémas, de pouvoir mettre des mots sur les sons, de commencer à parler le langage musical c'est géniaaaale. Bref .... je ne vais pas faire un roman mais vraiment merci pour tout ce travail.

Le temps me manque pour suivre vraiment assidûment et raidement vos cours mais je prendrais le temps

J'espère que je n'ai pas utilisé trop de terme inapproprié ou hors contexte :). Bon allez, après j'arrète mais merci encore pour tout ça. (et au internaute assidu qui en plus ont de vrai questions et font avancer le sujet :) )
Par philippe (tuquet@gmail.com), écrit le 06/04/2016 à 22h39
Merci beaucoup pour cet exposé très clair.
Par Balbino, écrit le 05/04/2016 à 23h46
Gros câlin et je vous remercie beaucoup.
Par Jackson Kanzira, écrit le 21/02/2016 à 23h57
Mr le Professeur,

Vous ne pouvez pas imaginer la joie que je ressens en suivant vos vidéos. C'est un heureux hasard qui m'a porté vers là. Je suis un religieux assomptionniste, autodidacte en musique. Il m'arrive de concevoir quelques mélodies de psaumes,... Je suis sûr que vos leçons et votre site me permettront de faire un pas de plus aussi bien en théorie qu'en pratique musicale (je m'intéresse au piano depuis un an). J'ai été très content de vous entendre parler de "tonalité". Je voudrais savoir comment est-ce qu'on détermine avec précision la tonalité d'un morceau musical. Au clair, une fois que l'on a conçu la mélodie et que l'on veut la mettre sur partition, comment s'assurer que telle ou telle autre tonalité convient vraiment? Merci d'avance pour votre réponse
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 24/02/2016 à 20h55
Cher monsieur,
merci infiniment pour votre message.
Je me réjouis que ces vidéos puissent vous apporter quelques éclairages sur la musique. Votre question est très vaste, et c'est très exactement ce à quoi répondent l'ensemble des vidéos, surtout celles des premier et deuxième chapitre. Il me serait beaucoup trop difficile ici de résumer en quelques lignes ces très nombreux aspects. Il faut dans un premier temps que vous soyez familier de la gamme majeure et de la gamme mineure. Elle fait l'objet des premières vidéos du premier chapitre et tout cela est repris en détail dans les vidéos dites de "travaux dirigés" où ces notions sont reprises une à une. Il faut pratiquer ces tonalités et surtout avoir une pratique instrumentale, le piano est particulièrement indiqué pour cela. La mélodie peut être transposée à volonté, peu importe au départ sa tonalité. Le choix doit surtout convenir aux voix. Par contre, à l'intérieur de la tonalité choisie, il doit y avoir la maîtrise de l'harmonie liée à cette mélodie, ce qui comprend la parfaite connaissance des accords et de leurs enchaînements. Tout ceci est traité abondamment au cours des 130 vidéos publiées à ce jour. Il s'agit d'un travail de longue haleine, mais je ne doute pas que vous possédiez la patience nécessaire à une telle acquisition.
Je vous souhaite un bon travail et de belles réalisations de psaumes!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par Jackson Kanzira, écrit le 24/02/2016 à 22h13
Merci infiniment
Par martin, écrit le 27/10/2015 à 13h34
Merci beaucoup pour ces vidéos, en tant qu'étudiant instrumentiste elles me sont d'un grand secours. J'en parle autour de moi ! Merci encore
Par domenico, écrit le 28/02/2015 à 11h28
Bonjour, etant musicien autodidacte je ne suis pas tres avancé en solfège, lecture etc...j'ai tout de suite accroché a vos cours qui sont tres eclairants et tres clairs, vraiment merci pour votre travail.
Par Luc, écrit le 27/02/2015 à 12h29
Bonjour,
Merci pour ce chapitre très éclairant. Concernant le TRITON, je pense qu’il aurait été intéressant de l’illustrer (ce chapitre n’étant pas très long, je pense qu’il y avait la place) par une « anecdote » qualifiant son statut de Diabolus in Musica. On évitait au Moyen-Age de l’employer car il était jugé trop dur à l’oreille.
Question et remarque concernant ce triton (qui me fascine particulièrement).
Vous dites (à juste titre) que le triton est une quarte augmentée. Est-il correct de dire que c’est aussi une quinte diminuée, sachant que le renversement d’une quarte augmentée est une quinte diminuée ? A ce propos, on remarquera que le renversement d’un triton est…un triton.
Par ailleurs, dans la gamme de DO, la quarte fa-si est la seule quarte augmentée. Ai-je le droit de dire que fa bémol-si dièse est également une quarte « sur le papier », alors que sur un clavier on parlera bien évidemment de mi-do, une sixte ?
Bien cordialement.

Par Jean-Louis Fabre, écrit le 28/02/2015 à 11h25
Bonjour,
oui en effet, j'aurais pu parler du fameux Diabolus in Musica, vous avez raison. J'y fait allusion dans la version de Brahms du prélude de choral "herzliebster Jesu" où les tritons et quintes diminuées abondent.
Par ailleurs, oui, les quartes augmentées et les quintes diminuées ont le même nombre de demi-tons, elles divisent l'octave en deux parties égales. Mais je prends toujours particulièrement soin de les distinguer. En effet, do fa# est un triton, la quarte augmentée constituée des deux bornes du tétracorde do ré mi fa#, 4 sons donc quarte, tandis que do solb est une quinte diminuée constituée des deux bornes du pentacorde do réb mib fa solb, 5 sons donc quinte. Do fa# appartient à la tonalité de Sol, placé sur le IVème degré de cette gamme, tandis que do solb appartient à Réb, placé sur sa sensible. La distinction est donc particulièrement importante à faire dans un cadre tonal.
Sur le papier oui , fab si# serait une quarte , mais elle n'a aucune existence musicale. Ce serait une quarte "sur-sur augmentée"! Par contre la quarte sur-augmentée existe musicalement, j'en parle dans la vidéo hors série consacrée aux réponses aux questions sur l'accord de sixte augmentée allemande. En ut, on peut trouver l'accord de sixte augmentée, lab do ré# fa#, où la quarte lab ré# est bien sur-augmentée.
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par Luc, écrit le 28/02/2015 à 19h14
Merci pour vos réponses qui améliorent encore la compréhension de vos cours.
Pour en finir avec les quartes, si la quarte fab si# n'a aucune existence musicale, qu'en est-il de la quarte ré# solb ? Cette quarte a 1 ton 1/2 : serait-elle donc, à ce titre, une quarte sous-diminuée ? Si elle existe, elle aurait alors le "statut" d'une tierce mineure ?
Encore tous mes remerciements pour votre investissement et votre patience.
Bien cordialement.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 01/03/2015 à 17h31
En effet, la quarte ré# solb serait une quarte sous-diminuée. Elle n'a pas d'existence musicale. Par contre la quarte diminuée Ré# sol existe bien , elle est très expressive, elle est entre la sensible et le IIIème degré du mode mineur. On la trouve par exemple dans le thème de la sonate en ut mineur opus 111 de Beethoven, mib si bécarre, ou dans le sujet de la fugue en ut# mineur du premier livre du Clavier bien tempéré de Bach, si# mi. La "quarte sous-diminuée" est en effet équivalente à la tierce mineure sur les touches du piano.
Merci d'une attention si soutenue!
bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par Luc, écrit le 02/03/2015 à 11h47
On ne vous remerciera jamais assez de votre réponses individuelles servant néanmoins la collectivité. Merci également d'illustrer ces réponses d'exemples précis, comme ceux que vous citez. Cela démontre, s'il en était besoin, l'étendue de votre compétence et de votre culture musicale que vous voulez bien nous faire partager.
Cependant, et comme le sujet concernait la quarte diminuée, je ne comprends pas votre "mib si bécarre". Il s'agit bien ici d'une quinte (même en ut mineur), je ne vois pas ce qu'elle vient faire ici. Ne s'agirait-il pas plutôt de la quarte si bécarre mib ?
Merci pour ces précisions.
Bien cordialement.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 02/03/2015 à 12h18
Pardon de ne pas avoir précisé. Le thème de Beethoven est bien Mib si bécarre, mais il s'agit d'une quarte DESCENDANTE, mille excuses de cette imprécision. En effet il s'agit bien de la quarte diminuée si bécarre -mib, mais dans le texte elle est descendante, je l'ai citée telle quelle. Vous avez raison de le signaler, car mib si bécarre serait en effet bien une quinte car on nomme toujours les intervalles (et les accords) du bas vers le haut. Merci de votre remarque!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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