Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Unité 10.1 - La septième du deuxième degré - Première partie

Dixième unité du chapitre 2 consacrée à l'accord de septième du deuxième degré. L'unité sera composée de deux vidéos de cours et d'une vidéo pratique.

- 0:00 : présentation de l'unité 10 du 2eme chapitre ;
- 2:00 : forme et fonction de l'accord de 7eme du IIeme degré ;
- 11:40 : l'accord de quinte et sixte dans la section cadentielle ;
- 30:50 : emploi de l'accord de quinte et sixte suivi de la "forme B" de la cadence parfaite , son importance dans le choral ;
- 38:20 : la 7eme du IV degré en tant qu'appoggiature de l'accord de quinte et sixte (exemples Schubert, Chopin).

5 commentaire(s)

Par babalours, écrit le 29/11/2018 à 19h35
dans la cadence, vous n'avez pas introduit cette fois l'accord du degré I 6/4, qui précède l'accord du degré V ou la 7ième de dominante
Par Georges, écrit le 29/02/2016 à 13h33
Bonjour,

Une rapide question concernant le tout début de votre présentation (à la minute 5:25): puisque les degrés I et IV se comportent de la même façon (à savoir qu'ils sont majeurs dans le mode majeur et mineurs dans le mode mineur) je pensais que l'accord de septième mineure pouvait se trouver dans le mode mineur au degré IV comme vous le dites, mais donc aussi sur la tonique ?

Pour rebondir au sujet des exemples tirés des oeuvres et auxquels vous y tenez particulièrement, j'ajoute que s'ils "apposent leur sceau" aux présentations d'école écrites au tableau, ce qui est un point capital, ils ont à mon humble avis une autre fonction, plus pédagogique : ils permettent à l'étudiant ou à l'amateur d'écouter ou de réécouter une oeuvre avec, en plus de l'émotion musicale, la satisfaction, certes un peu intellectuelle mais bien réelle, de mieux comprendre ce que l'on aimait déjà. Et bien pour moi, c'est très motivant, et aide à persévérer dans l'étude.
Cordialement,
Georges
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 29/02/2016 à 14h36
Bonjour,
oui, en effet, l'accord de septième placé sur le IVème degré en mineur est bien un accord de septième mineure (fa lab do mib en do mineur). Cependant, dans la musique, il est en général, comme l'accord de septième en majeur, pas vraiment un accord réel, mais un accord dont la septième, le mi ou mib, est une appoggiature du ré. On en a un bel exemple dans la partita de Bach, la 6ème des partitas pour clavier, en mi mineur, dès la première mesure, le sol est bien une appoggiature du fa#. Par contre, cet accord de septième joue pleinement son rôle dans les marches de septième, où tous les accords de septième sont mis à contribution.
Quant à l'accord de septième de tonique en mineur, ce n'est pas tout à fait la même chose, car la septième est la sensible. Il s'agit donc d'un accord mineur avec septième majeure. Là aussi, ce n'est pas vraiment un accord réel, mais plutôt un simple accord de tonique de trois sons, do mib sol, avec l'appoggiature inférieure de l'octave par la sensible.
Oui, vous avez parfaitement raison, tous ces exemples sont à la fois source de connaissance de l'écriture, mais aussi un approfondissement de l'émotion initiale, qui, loin d'être amoindrie, s'en trouve confortée, mieux assise en quelque sorte, ce qui est la condition d'une véritable évolution musicale. Merci de votre remarque!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par heyjo, écrit le 11/08/2015 à 22h25
Je suis quelque peu désarçonné en vous voyant traiter l'accord de septième d'espèce du II ème degré de la gamme majeure et celui du même degré de la gamme mineure comme un seul et même accord, le deuxième étant la simple version mineure du premier. Je m'étais habitué à l'idée qu'un accord se caractérisait avant tout par une structure donnée. Or là nous avons bien deux structures différentes. Je suis sûr que vous allez me proposer une idée qui va me remettre en selle.
Merci encore pour votre magnifique travail ! Je profite des vacances pour m'y remettre à fond.
Je caresse l'idée de vous rencontrer un de ces jours pour quelques cours privés, si cela est possible bien-sûr (Où officiez-vous ?). Je suis bientôt à la retraite et à la recherche du contenu de mon dernier "tiers" de vie. il pourrait bien être musical. Je suis fasciné par l'improvisation au clavier.
Bien à vous !
Henri JOERGER
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 13/08/2015 à 12h35
Bonjour, et merci pour votre attention si soutenue aux vidéos.
A vrai dire, je suis étonné par votre étonnement... Dans l'écriture tonale, certes la structure des accords est d'une très grande importance, et donc, pas question de confondre accord de septième mineure et quinte juste avec accord de septième mineure et quinte diminuée. Mais ici, la fonction est absolument capitale, il s'agit bien dans les deux cas d'un accord de septième du IIème degré, et dans la musique (Bach, Mozart, Beethoven, Chopin, Wagner, etc..)ils jouent bien le même rôle dans les enchaînements, notamment ceux que je signale dans les vidéos et auxquels je reviens dans une vidéo hors série assez récente. Tel enchaînement II-V-I dans un choral de Bach par exemple, avec septième du IIème degré est tout autant valable en majeur qu'en mineur, même si bien sûr sa couleur est différente en mineur. D'ailleurs, même en majeur, l'emploi de l'accord avec quinte diminuée est courant, c'est l'emprunt au mineur, par utilisation du VIème degré abaissé. Considérer l'accord seulement par sa structure et non par sa fonction est une vision issue en partie de Debussy, mais en partie seulement, et éventuellement du jazz, l'accord étant dans ces cas essentiellement utilisés pour leur couleur, mais c'est seulement un des aspects de ces musiques et il serait très exagéré de les réduire à l'aspect couleur.
On pourrait en dire autant de l'accord le plus essentiel de la musique: le simple accord de tonique, majeur en majeur et mineur en mineur, l'aspect majeur mineur ne remet absolument à aucun moment son statut de tonique en cause.
J'espère vous avoir répondu. N'hésitez pas à me solliciter en cas de doute¨.
Par ailleurs, je suis à Paris, et si vous n'êtes pas loin, pourquoi ne pas se rencontrer un jour en effet, ce serait avec plaisir.
Bon travail!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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