Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Unité 1.2 - La réalisation à 4 voix de l'accord - Vidéo pratique

Dans le chapitre 2, chaque vidéo de cours sera accompagnée d'une vidéo pratique, qui permettra de présenter le cours sous un jour plus concret encore que ce soit par un exemple tiré de la réalité musicale ou par un exercice. Cette vidéo contient une exemplification des positions à partir d'un bref extrait du mouvement lent du quatuor opus 76, 1 de Joseph Haydn, lecture du système quatuor (lecture et audition des voix séparées et simultanées, lecture horizontale et verticale) puis à partir d'un extrait : début de la sonate en ut dièse mineur de Beethoven, opus 27, 2 , dite "clair de lune" (lecture du système piano et observation des voix).

Sources

Haydn - Quatuor à cordes, op.76-2
- source audio : http://www.youtube.com/watch?v=Hd7hUWaTRAo
- interprète : The Aeolian String Quartet
- source partition : http://javanese.imslp.info/files/imglnks/usimg/7/7e/IMSLP28077-PMLP57211-Op76No1.pdf
Beethoven - Sonate au clair de lune n°14, op.27-2
- source audio : http://www.youtube.com/watch?v=Bmwkx0tSvKc
- interprète : Walter Klien
- source partition : http://javanese.imslp.info/files/imglnks/usimg/1/19/IMSLP51726-PMLP01458-Beethoven_Werke_Breitkopf_Serie_16_No_137_Op_27_No_2.pdf

17 commentaire(s)

Par Vigeman, écrit le 27/09/2021 à 10h32
Bonjour Monsieur Fabre et merci infiniment pour ces cours passionnants. Je signale juste que les liens vers les partitions sont inactifs, tout au moins depuis mon ordinateur. Merci encore pour votre générosité et votre grand talent.
Par Théophile Chomienne, écrit le 28/12/2020 à 10h25
Bonjour M. Fabre. J'aimerais comprendre quelque chose quant aux enchaînements d'accords de type C, c'est à dire n'ayant qu'une note commune. Je crois avoir compris que si la basse monte du do au ré, les trois notes alto ténor et soprano doivent descendre pour éviter les octaves et quintes successives. Mais lorsque j'essaie de reproduire l'exercice sur une mélodie ascendante (par exemple : do, ré, mi à la basse), en partant de la position fermée "tierce au soprano", tout va bien pour l'accord de ré, je tombe sur une position fermée "fondamentale au soprano" (ré, fa, la, ré) mais ensuite, puisque la basse monte du ré au mi, je ne vois pas comment faire descendre les autres notes, sans que l'alto passe en dessous de la basse. Pourriez-vous m'éclairer ?
Merci pour votre travail.
Par jacques, écrit le 07/10/2019 à 19h21
bonjour monsieur Fabre
je comprend tout ce que vous dites ici mais ce que j'aimerais beaucoup comprendre, c'est le processus qui à été suivi pour arrivé à cet exemple, cet à dire, quels ont été les étapes de cette composition.
soit par exemple 1/ écriture de la mélodie du thème,
2/ l'harmonisation du thème (réalisation) donc écriture, mais d'une harmonie ou bien de plusieurs mélodies qui forment ensemble une harmonie ?
ce qui me gène c'est la dissociation de l'harmonie et de la mélodie .
cela me fait penser à l'histoire de la poule et de l'oeuf ...
j'imagine sans doute naivement que les grands Maitres classiques composaient surtout par superpositions d'idées mélodiques .
je ne vois en fait pas comment il est possible de penser à la fois verticalement
une harmonie qui s'enchaine selon des principes appris, et horizontalement des mélodies ...
un très grand merci pour l'énorme et excellent travail pédagogique
j'èspere arriver à faire le lien entre l'écriture moderne (jazz) et l'écriture classique
grace à vous
bien cordialement

Par babalours (ribaud.yves@wanadoo.fr), écrit le 30/10/2018 à 22h46
je reprends contact après une interruption d'un an due à une maladie. Vos cours sont pour moi d'un grand soutien.
j'ai analysé l'exemple de la sonate au clair de lune, le deuxième accord de 7 ième dominante à l'état fondamental est complet et s'enchaîne avec le degré I qui est aussi complet mais la sensible ne monte pas vers la tonique, il s'agit d'une cadence B. J'en conclue que j'ai fait un petit bout de chemin.
Bien cordialement
Par Stéphane GARCIA, écrit le 25/12/2017 à 20h41
Bonjour,

Une remarque concernant l'Opus 76 n°1 de HAYDN. Sur la portée Violons 2 , le Do# en fin de mesure 2. L'accord Do# mi sol ne fait pas parti de la gamme de Do majeur, de plus les Fa sont bécarres. Comment interpréter cette altération. Merci
Cordialement
Par Nicolas, écrit le 11/05/2017 à 13h39
Merci beaucoup pour vos vidéos passionnantes. Je débute le piano et le solfège et vous me donnez goût à la musique classique.
Merci beaucoup pour cette transmission passionnante et pour votre précision indispensable dans un tel domaine !
Nicolas.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 22/05/2017 à 09h28
Merci infiniment pour votre enthousiasme! cela m'encourage à poursuivre.
L'aventure continue donc, grâce aux nombreux et chaleureux messages qui me parviennent.
Bon travail!
bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par Christian, écrit le 28/02/2017 à 20h10
Bonjour et encore merci pour vos vidéos qui m'ont ouvert les portes de la musique moi qui ne suis qu'un pianiste débutant sur le tard voire le trop tard diraient certains.
Vous évoquez dans la 2ème partie de la vidéo une analyse de la sonate dite au clair de lune et j'aimerais savoir où peut-on la visionner car je l'imagine passionnante pour les pianistes débutants comme moi.
Pour changer de sujet et parce que je devine chez vous un bon sens de l'humour je voulais savoir si l'on vous avait déjà fait remarquer votre ressemblance physique assez remarquable avec Karlheinz Stockhausen?
Merci.
Par francois, écrit le 06/12/2016 à 09h01
Bonjour et bravo pour vos cours passionants
Dans le Beethoven à la seconde mesure vous parlez d'une note de passage à la basse.
En Jazz on aurait noté cet accord MI6.
Ce type d'accord existe-t-il dans l'harmonie tonale?
Merci
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 06/12/2016 à 19h09
Bonjour, et merci infiniment pour le vif intérêt que vous manifestez pour cette série de cours. Cette note de passage est très courante dans cet enchaînement de l'accord de tonique à l'accord du VIème degré, les deux accords étant à l'état fondamental.Dans le ton de do, entre le do et le la de la basse, le si se trouve très souvent comme note de passage. Il s'agit d'une note ayant un caractère mélodique. Elle n'entre pas réellement dans la composition de l'accord, elle reste une note étrangère.
Mais on pourrait y voir, stricto sensu, un accord de septième dans son état de dernier renversement, ce qui n'est pas le cas.
Dans le cas de la sonate, il s'agit de la note si sur laquelle se place l'accord de do# mineur, autrement dit les notes si do# mi sol#. C'est le renversement de l'accord do# mi sol si. Sur le si, on a les intervalles suivants: 2, seconde, 4, quarte, et 6 sixte. Le chiffrage complet serait donc, à la verticale 2/4/6, le chiffrage conventionnel se contente de dire 2.
Dans d'autres situations, oui (je réponds enfin à votre question...)cet accord existe dans l'harmonie tonale, il est même extrêmement courant.
On le trouve par exemple dans les marches harmoniques qui font se succéder des accords de septième, en alternant les états chiffrés 6/5 et 2.
Plus simplement, je citerais l'accord de septième du IIème degré, ré fa la do en do majeur, et ré fa lab do en do mineur.
J'ai consacré une unité du deuxième chapitre à cet accord ainsi qu'une vidéo "hors-série". De plus , je l'utilise beaucoup dans les exercices d'écriture que je propose dans le troisième chapitre.
Pour en donner un exemple parmi les innombrables exemples possibles, je citerais le deuxième accord du premier prélude du "clavier bien tempéré"( do ré la ré fa) , ou le premier accord du troisième acte de "Tristan" de Wagner ( sib réb fa sol). Je donne ces deux exemples pour citer l'accord dans ce même état de dernier renversement.
J'espère avoir répondu à votre question.
Encore merci pour votre message
bien cordialement
Jean-Louis fabre

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