Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par Abkhaze, écrit le 21/02/2018 à 10h16
Bonjour Monsieur Fabre, Je suis tombé sur votre cours presque par hasard, ayant moi-même suivi un parcours autodidacte, avec quelques compositions piano dans le style classique. En cherchant des clés techniques, je trouve beaucoup de réponses à travers votre excellent cours. J'ai d'ailleurs acheté vos livres.
S'agissant des vidéos, je trouve que la progressivité me convient bien.
Mais il y a un point où je trouve que vous allez bien vite: c'est le chiffrage. Est-ce uniquement à cause de mon manque d'habitude? Ou est-ce qu'il y a des pré-requis à votre cours? Ou bien comptez-vous revenir sur les bases du chiffrage dans des vidéos plus spécifiquement dédiées à cet aspect?
Ou alors, pouvez-vous me dire où je peux trouver la base de cet aspect me permettant mieux de comprendre comment on chiffre?
Merci par avance et encore bravo pour ce cours.
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 25/02/2018 à 05h57
Bonjour,
oui, je suis en effet peut-être allé un peu vite sur la question du chiffrage. Je l'ai à vrai dire traitée, mais il faudrait en effet faire un point récapitulatif sur cet aspect qui peut paraître à certains moments complexe, mais qui est en fait simple.
Dans un premier temps il faut s'assurer de la parfaite connaissance du chiffrage des accords et de leurs renversements, sans la question d'une part des altérations accidentelles et d'autre part des notes étrangères.
Ce sont en effet ces deux éléments qui parfois rendent le chiffrage chargé et quelque peu "effrayant".
Les chiffrages des accords de trois sons, des accords de septième de dominante, des septième d'espèce et des septièmes diminuées, avec tous leurs renversements est la base qui doit être connue. Je les mentionne dans le premier chapitre des vidéos en montrant toujours le chiffrage complet et le chiffrage conventionnel.
Pour les altérations, elles se comportent comme les altérations des notes: à la clé, le chiffrage ne les mentionne pas, quand elles sont accidentelles, le chiffrage les indiquent au même titre que les notes sur les portées. Quand la note altérée ne figure pas dans le chiffrage, comme la tierce , ou par exemple la sixte dans l'accord +4, il faut alors faire apparaître le chiffre pour pouvoir l'altérer, et cela peut donner au chiffrage un aspect inhabituel qui peut dérouter.
Pour les notes étrangères, quand la note étrangère (retard ou appoggiature par exemple) affecte une note omise dans le chiffrage, il faut alors l'indiquer, et là aussi, le chiffrage change d'aspect, sans compter qu'il faut parfois dans ce cas indiquer le chiffrage complet pour éviter toute confusion.
Je ferai une vidéo de réponse à cette question, mais il me faut un certain délai, car les activités et les contraintes de temps ne manquent pas.
Vous pouvez par ailleurs consulter les ouvrages d'harmonie où vous retrouverez bien sûr les mêmes données. Il y en a plusieurs, je les mentionne dans la bibliographie sur le site.
N'oubliez évidemment jamais que tous les chiffres sont les intervalles par rapport à la basse.
Merci de votre intérêt pour mon enseignement!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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