Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par Thomazinette, écrit le 25/05/2016 à 00h14
Oups !
Je m'aperçois de mon erreur en me relisant....
Si j'ajoutais une sixte à l'harmonie napolitaine, elle serait augmentée, et donc sonnerait comme une septième mineure.
Mais la septième, elle, est majeure car c'est la tonique....
Désolé de mon étourderie, considérez que je n'ai rien dit !
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 25/05/2016 à 18h35
Bonjour,
je me permets de répondre quand même, malgré votre rectification, pour apporter une précision. La sixte napolitaine ne reçoit pas de note complémentaire, donc la question ne se pose pas. On trouve cette harmonie sous forme de sixte, en général, d'où le terme si souvent utilisé de sixte napolitaine, et dans ce cas ne reçoit aucun autre son complémentaire On trouve également cette harmonie, beaucoup moins souvent certes, à l'état fondamental, par exemple dans le prélude en do mineur de Chopin, dans l'avant-dernière mesure, ou dans la 3ème pièce des "Scènes d'enfants" de Schumann, aux mesures 13 et 14. Là aussi pas de son complémentaire, pas de septième.
Je voulais apporter cette précision.
Encore merci de votre attention
Bon travail
bien cordialement
Jean-Louis Fabre
Par Thomazinette, écrit le 16/06/2016 à 18h07
Bonjour,

merci encore pour les références. Celles-ci et le Beethoven dont vous parlez dans un autre commentaire un peu plus bas (l'allegretto de la tempête, où l'accord est aussi à l'état fondamental il me semble) rejoignent le petit herbier que je me fabrique autour de cet accord.

Désormais quand je remarque cette harmonie, je ne m'y trompe plus ! Autrefois, j'avais essayé en vain de comprendre la mesure 10 de la Sicilienne de Maria Theresa von Paradis ; je m'y étais cassé les dents faute de connaître la sixte napolitaine.

Bref, je me sens avancer grâce à vos leçons !
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 27/06/2016 à 13h01
Bonjour,
oui, en effet, c'est un bel exemple de sixte napolitaine dans cette sicilienne!
Merci pour votre commentaire.
Je donnerai par la suite, dans le deuxième volume à paraître en octobre 2016, de nombreux exemples de sixtes napolitaines , mais aussi d'harmonie napolitaine à l'état fondamental, et d'extension de l'harmonie napolitaine comme par exemple , le motif réexposé par Beethoven au IIème degré abaissé, dans le quatuor en fa mineur opus 95 à la mesure 6, ou dans la sonate appassionata à la mesure 5.
Tout ceci est fort intéressant et permet une compréhension plus profonde du système tonal.
Un grand merci pour votre message qui m'encourage à poursuivre!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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