Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par Jean-Louis Fabre, écrit le 18/03/2016 à 12h27
Bonjour,
votre question demanderait de nombreux commentaires, j'y répondrai ici assez succinctement. Tout d'abord, je conseille de regarder la vidéo de "réponses aux questions" appelée "précisions sur la sixte augmentée".
Il s'agit ici d'un des états de la triple broderie de l'accord de tonique: par exemple, pour l'accord de ré majeur, les trois broderies sont: fa# mi# fa#, la sol# la, et la si la, chacun des trois sons de l'accord est brodé. J'en donne un exemple dans la vidéo en question. Il est donc tout naturel de trouver ces notes, qui, vous avez raison, sont en effet celles d'un accord de septième diminuée mais avec une fonction différente. Prenons un exemple, dans la sonate opus 27,2 de Beethoven, dans le mouvement central en réb majeur, à la fin de la première partie, on trouve l'accord sol bécarre, réb, mi bécarre, sib. Cet accord s'enchaîne à la quarte et sixte, puis c'est la cadence parfaite. C'est exactement la même position que celle de l'exercice, et le même emploi. Dans l'exercice que je propose, on retrouve à plusieurs reprises ces mi# et sol#, ils ont à chaque fois la fonction de broder le fa# et le la, c'était un peu le but de faire remarquer cette écriture, et vous avez bien raison de vous y arrêter. J'en reparlerai ultérieurement, en dressant le bilan de cet emploi à la fois particulier et très courant.
Merci de votre attention toujours pertinente. J'espère avoir apporté quelques éléments d'éclaircissement.

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