Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par Georges, écrit le 29/02/2016 à 13h33
Bonjour,

Une rapide question concernant le tout début de votre présentation (à la minute 5:25): puisque les degrés I et IV se comportent de la même façon (à savoir qu'ils sont majeurs dans le mode majeur et mineurs dans le mode mineur) je pensais que l'accord de septième mineure pouvait se trouver dans le mode mineur au degré IV comme vous le dites, mais donc aussi sur la tonique ?

Pour rebondir au sujet des exemples tirés des oeuvres et auxquels vous y tenez particulièrement, j'ajoute que s'ils "apposent leur sceau" aux présentations d'école écrites au tableau, ce qui est un point capital, ils ont à mon humble avis une autre fonction, plus pédagogique : ils permettent à l'étudiant ou à l'amateur d'écouter ou de réécouter une oeuvre avec, en plus de l'émotion musicale, la satisfaction, certes un peu intellectuelle mais bien réelle, de mieux comprendre ce que l'on aimait déjà. Et bien pour moi, c'est très motivant, et aide à persévérer dans l'étude.
Cordialement,
Georges
Par Jean-Louis Fabre, écrit le 29/02/2016 à 14h36
Bonjour,
oui, en effet, l'accord de septième placé sur le IVème degré en mineur est bien un accord de septième mineure (fa lab do mib en do mineur). Cependant, dans la musique, il est en général, comme l'accord de septième en majeur, pas vraiment un accord réel, mais un accord dont la septième, le mi ou mib, est une appoggiature du ré. On en a un bel exemple dans la partita de Bach, la 6ème des partitas pour clavier, en mi mineur, dès la première mesure, le sol est bien une appoggiature du fa#. Par contre, cet accord de septième joue pleinement son rôle dans les marches de septième, où tous les accords de septième sont mis à contribution.
Quant à l'accord de septième de tonique en mineur, ce n'est pas tout à fait la même chose, car la septième est la sensible. Il s'agit donc d'un accord mineur avec septième majeure. Là aussi, ce n'est pas vraiment un accord réel, mais plutôt un simple accord de tonique de trois sons, do mib sol, avec l'appoggiature inférieure de l'octave par la sensible.
Oui, vous avez parfaitement raison, tous ces exemples sont à la fois source de connaissance de l'écriture, mais aussi un approfondissement de l'émotion initiale, qui, loin d'être amoindrie, s'en trouve confortée, mieux assise en quelque sorte, ce qui est la condition d'une véritable évolution musicale. Merci de votre remarque!
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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