Gradus ad Parnassum - Cours d'écriture musicale
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Par Jean-Louis Fabre, écrit le 04/01/2016 à 08h08
Bonjour,
merci pour ce vif intérêt que vous portez aux vidéos.
Je pense très important de donner l'habitude de respecter, surtout au début des études d'écriture, la non doublure de la basse de l'accord de sixte (on trouve cet élément dans de nombreux exercices publiés, notamment ceux de Challan, qui sont excellents), mais attention, ce n'est pas une règle absolue: il suffit d'observer les accords de sixte dans les quatuors de Haydn par exemple, pour trouver un certain nombre d'exemples contraires. Je ne reviendrais pas ici, ce serait trop long, sur le bien fondé qu'il y a à étudier et pratiquer l'accord de sixte avec basse non doublée. Cependant, il faut le dire, ce n'est pas une règle absolue.
A propos de l'exemple que je donne, le statut passager de l'accord de sixte justifie parfaitement la doublure de basse. L'intérêt musical de l'enchaînement est l'immobilité (particulièrement chez Vivaldi où le sommeil est évoqué): une seule voix bouge, le sol devient la. Il aurait été vraiment dommage de modifier l'écriture pour se conformer à une règle qui encore une fois n'est pas absolue. Et puis les deux accords centraux s'inscrivent entre le premier (do sol do mi)et le dernier (do la ré fa)et leur rôle est de constituer des étapes (une modification, puis une deuxième, enfin la troisième). Modifier l'accord de sixte n'aurait pas convenu au but recherché.
J'espère vous avoir éclairé.
Encore merci
Bien cordialement
Jean-Louis Fabre

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